Quels bienfaits que ceux de la chicha !
Nadine Sayegh-Paris
Le narguilé, enraciné dans une profonde tradition culturelle et sociale, est symbole de raffinement et de convivialité. Il porte de nombreux noms qu’il soit d’origine somalienne, arabe, éthiopienne, indienne, turque ou perse : chicha, shisha, hookah, nargeela, okka ou ghalyan.
L’histoire de la chicha
Les historiens s’accordent pour dire que le premier narguilé remonte au 16e siècle en Inde à une époque où fumer est reconnu populaire chez les nobles de la société. Par ailleurs, c’était dans une tentative de purification de la fumée par l’eau dans une base de verre appelée “chicha” que le narguilé est inventé.
Au 17e siècle, la chicha devient partie intégrante de la culture persane et les artisans redéfinissent l’aspect de la pipe par le travail du bois. Pour la première fois, la chicha est accessible à tous et une industrie de serviteurs du narguilé voit le jour.
La chicha migre dans la culture turque au cours du 18e siècle et devient véritable symbole de statut. Elle est fumée après les dîners royaux et lors des réunions diplomatiques ; puis se répand au Moyen-Orient au 19e siècle. Au fil du temps, les formes traditionnelles sont reformulées et on retrouve aujourd’hui ce tabac mélangé avec du miel, des parfums à base de 2 pommes, pêche, menthe ou le melon, entre autres.
Popularité de la chicha
Son geste est une activité sociale, un moyen de se détendre, une façon d’offrir l’hospitalité. Alors dans ce contexte européen d’interdiction de fumer dans les lieux fermés’, les bars à chicha contournent la législation de 2007 et adoptent le statut d’association culturelle.
Le narguilé a un succès sans fin car moins générateur d’accoutumance. Cependant, d’après une analyse de 2016, un fumeur de chicha inhale 125 fois plus de fumée que lorsqu’il fume une cigarette, donc la toxicité est réelle : deux fois plus de nicotine, 25 fois plus de goudrons et 11 fois plus de monoxyde de carbone !
Selon l’Organisation mondiale de la santé, son usage concernerait plus de 100 millions de personnes. L’enquête de ‘Paris sans tabac’ révèle que la moitié des élèves de 16 ans ont déjà fumé la chicha, attirés par l’aromatisation sucrée de ce tabac, les effets de la mondialisation, du tourisme et d’une communauté spécialisée dans la chicha de plus en plus active sur YouTube, où on y trouve des tests de chicha, des conseils, des tutoriels pour profiter au mieux de son narguilé !
Ainsi les marques investissent de plus en plus sur cette présence en ligne, comme l’a fait la boutique n°1 de la chicha en France ‘El Badia’.
Alors, qu’il soit ludique, nocif ou attractif, le narguilé est parvenu à fidéliser ses amateurs qui sont nombreus et certes, d’origines sociales et culturelles bien diverses.
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