Nadine Sayegh-Paris
Il n’y a pas que le « Lac des cygnes » à l’Opéra Garnier
Tout commence en 1861 lorsque le jeune architecte Charles Garnier (1825-1898) remporte le concours lancé pour l’édification d’une “Académie impériale de musique et de danse” sur une surface de 11 000 m², 172 m de longueur et 101 m de largeur.
L’emplacement du futur Palais est choisi par le préfet Haussmann et le chantier s’annonce difficile car les nappes phréatiques, alimentées par un bras de la Seine, y sont profondes. Comme le raconte l’historien Jean-Claude Yon : ‘’ Une cuve a été conçue au niveau du cinquième sous-sol pour que l’eau puisse y être stockée, en plus d’un système d’équilibre des pressions pour stabiliser les fondations du bâtiment.”
Le fantôme de l’Opéra
Une cuve destinée à servir de réservoir en cas d’incendie. Pour y accéder, une série d’escaliers étroits et des marches qui s’enfoncent dans une eau claire d’une température idéale de 12°C. La réserve est dotée d’une armée de piliers et de voûtes qui rendent l’endroit labyrinthique et fantastique !
D’ailleurs cette curiosité a donné naissance à la légende d’un lac souterrain, entretenue par le célèbre roman de Gaston Leroux : « Le Fantôme de l’Opéra » : ‘’l’idée de profondeurs, de mystères cachés dans les sous-sols, est toujours excitante pour le public.”
Les voix de l’Opéra
En 1907, trois ans avant la publication du roman de Leroux, la Compagnie française de Gramophone lance une opération publicitaire inédite. Elle enregistre une série de “gramophones”, 24 disques de résine où sont “impressionnés” les choix des plus grands chanteurs du moment. Les gramophones sont scellés dans deux urnes hermétiques, donnés aux Archives de l’Opéra de Paris et enterrés sous le Palais, avec la promesse que les boîtes ne seraient ouvertes que 100 ans plus tard.
Promesse tenue puisque les urnes sortent de leur caveau en 2008.
“On a pu entendre alors surgir ces voix du passé » s’émerveille Jean-Claude Yon. « Ce sont eux, les véritables fantômes de l’Opéra. Tout le génie vocal, la quintessence du talent musical d’une époque, enfermé dans ces urnes, avait dormi pendant un siècle sous le Palais Garnier, pour ainsi dire dans la pénombre de son lac souterrain ».
Imaginaire ou réelle, cette merveille de 10 000 m³ existe bel et bien et est vidangée tous les quatre ans pour permettre aux gens d’y circuler en bateau !
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