بالأجنبي

Les robots : ces machines aussi fascinantes qu’inquiétantes !

Nadine Sayegh-Paris

Ce bras articulé sans aucune compréhension de son environnement, créé pour accomplir les tâches les plus difficiles et le travail le plus minutieux est bien « Unimate » le 1er robot, inventé par Joseph Engelberger, ingénieur fan de science-fiction, et George Devol, l’inventeur des codes-barres, qui cherchaient âprement à trouver une machine flexible pour aller là où l’humain ne peut s’y rendre. D’ailleurs son nom l’indique bien : Le mot « robota » vient du tchèque et veut dire « besogne, corvée », c’est-à-dire un travail pénible.

Mais depuis les années 50 il a bien évolué jusqu’ à pouvoir remplacer l’Homme ? !

Des usines d’assemblage de General Motors aux Etats-Unis en 1961, les robots industriels ont ensuite gagné le Japon, l’Europe, et sont devenus petit à petit capables d’accomplir de plus en plus de tâches.

En 1976, des explorateurs de l’espace comme « Viking 1 » le premier robot à mettre le pied sur Mars. Ou même en 2012 « Bruie », ce robot à roues parti explorer les océans cachés sous la glace des lunes de notre système solaire.

Comme l’explique Guillaume Morel, Directeur de l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique à l’université Pierre et Marie Curie : « Tous les robots ne se ressemblent pas et leur fabrication dépend de leur future utilité. À l’intérieur de chaque machine, il y a un petit ordinateur « le cerveau » qui sert à analyser les signaux reçus et à envoyer les ordres pour les accomplir. C’est comme une recette de cuisine, une suite d’instructions simples qui transforment des ingrédients en un plat préparé ».

Aujourd’hui, ces créatures bourrées de technologie peuvent aller encore plus loin, dans tout espace trop étroit, trop profond, trop dangereux, pour atteindre le trop humain : ces robots deviennent des androïdes !

Le tout premier connu du grand public à arriver dans nos maisons était « Roomba », le robot-aspirateur pour finir de ces corvées ménagères. Quant au travail, le 1er interlocuteur des candidats est aussi un robot, le ATS (Applicant Tracking System) qui filtre les CV.

Que dire de tous ces robots féminins « Siri » (Apple), « Alexa » (Amazon) et « Cortana » (Microsoft) qui sont mis à disposition des plus curieux pour leur porter assistance ! D’ailleurs on pourrait se demander pourquoi ce penchant aux appellations féminines ?  Tout simplement car la féminisation des objets en IA est synonyme d’humanisation !

Mais on ne s’arrêterait pas là, vu qu’à l’université Columbia, les chercheurs ont inventé « Eva », ce robot autonome capable de reproduire les expressions et les sentiments humains de base : colère, dégoût, peur, joie, tristesse et surprise. Avec des moteurs logés sous la peau, il arrive à imiter les 42 muscles du visage. Pour cela, « Eva » a été livré à 2 intelligences artificielles. Une pour lui apprendre quel moteur actionner dans le but de produire telle ou telle expression, et la 2nde pour reconnaitre les expressions d’un visage humain. Et la prochaine étape serait d’aller au-delà de l’imitation afin que le robot puisse réagir seul à l’expression de l’être humain qui lui est en face.

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