Festivités du nouvel an, entre tradition et folies !
Nadine Sayegh-Paris
2000 avant J.-C. commençaient les premières célébrations en Mésopotamie, où l’année commençait au printemps, à l’équinoxe de mars. Les Babyloniens organisaient une fête appelée Akitu, qui durait 11 jours et marquait le renouveau de la nature.
Plus tard, les Égyptiens célébraient le Nouvel An à la montée des eaux du Nil. L’apparition de l’étoile Sirius, l’étoile la plus brillante dans le ciel nocturne, se produisait peu de temps avant la crue annuelle du Nil. Événement crucial pour leur agriculture, baptisé alors comme ‘le nouvel an’.
Dans la Rome antique, en 46 avant J.-C., Jules César a introduit le calendrier julien, fixant le 1er janvier comme le début officiel de l’année. Cette date rendait hommage au dieu Janus, le dieu des portes et des commencements, qui avait deux visages : l’un tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir.
Peu à peu et avec l’influence du christianisme, le début de l’année commençait à se déplacer pour coïncider avec les fêtes religieuses, comme Noël (le 25 décembre) ou l’Annonciation (le 25 mars). Ce n’est qu’avec l’adoption progressive du calendrier grégorien, introduit en 1582 par le pape Grégoire XIII, que le 1er janvier est redevenu date officielle du Nouvel An en Occident.
Le XVIIIe siècle, marqué de l’ère de l’industrialisation et de l’urbanisation, a su modifier les modes des célébrations. Les rassemblements publics, les bals et les spectacles sont devenus plus fréquents.
Aussi, l’invention de la radio et de la télévision a permis la diffusion des célébrations en direct, de rassemblant des audiences nationales et internationales sans précédent.
Comme cette évolution des festivités du Nouvel An qui vont de pair avec les changements culturels, sociaux, et technologiques, n’a cessé de se développer, les feux d’artifice ont commencé à devenir un élément central des festivités dans de nombreux pays jusqu’à leur allouer des budgets significatifs pour offrir des spectacles pyrotechniques impressionnants et des événements mémorables aussi bien aux résidents qu’aux visiteurs.
A titre d’exemple, Paris tirerait un feu d’artifice pour un minimum de 150 000 euros. Quant à Sydney, les australiens auraient dépensé 3,76 millions euros pour les 26.500 lumières, les neuf tonnes de feux d’artifice et les huit plateformes flottantes aménagées.
Reste à voir si ces festivités du Nouvel An qui reflètent les avancées technologiques, la diversité culturelle et les changements sociaux, pourraient s’adapter rapidement aux préoccupations contemporaines environnementales!
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