Des bougies et des fêtes !
Des bougies et des fêtes !
Nadine Sayegh-Paris
Les origines ancestrales
Fêter les anniversaires. Souffler les bougies Partager un gâteau de forme circulaire ! Mais d’où viennent toutes ces habitudes ?
A remonter le temps, on découvre que les premiers anniversaires ont vu le jour dans cette Egypte antique. En effet, tous les pharaons fêtaient annuellement leur anniversaire, faisant référence non pas au jour de leur naissance mais au premier jour de leur règne. A cette occasion, de grandes festivités sont organisées et des sacrifices offerts. Alors que les Perses et les Chinois ont maintenu cette coutume, les Français, quant à eux, ont copié sur les Grecs et les Romains, et pendant longtemps, ont fêté les anniversaires suivant le jour du saint dont ils portaient le nom, et ceci, jusqu’au XVIII siècle. C’est finalement, sous l’influence des Anglo-Saxons, que l’anniversaire s’est progressivement installé dans les traditions européennes et fut même inscrit dans les traités du savoir-vivre dès le XIXe siècle !
Les Grecs, précurseurs du gâteau
L’apparition du gâteau et des bougies provient des Grecs. Ces derniers avaient coutume de déposer des gâteaux ronds avec des bougies sur le Temple de la déesse Artémis, déesse de la chasse et de la lune. Ils venaient au temple avec un gâteau rond au miel qui symbolisait la lune et disposaient des cierges pour imiter la lueur de l’astre. Ils s’agenouillaient pour prier, puis, soufflaient sur les bougies, signe de considération et de dévotion.
Quid de toutes ces traditions
Mais les chrétiens rejetèrent ces coutumes païennes. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que le rite recommence lentement à réapparaitre grâce aux protestants, suivi par les catholiques un siècle plus tard. Cependant, il a fallu attendre le XIXe siècle pour que la fête d’anniversaire telle que nous la connaissons aujourd’hui, gagne le monde entier. En Allemagne, une bougie supplémentaire est souvent mise sur le gâteau afin de symboliser la lumière éternelle. Toutes les bougies sont alors soufflées, sauf celle-ci, qu’on laisse se consumer et s’éteindre, seule, tranquillement !