Nadine Sayegh-Paris
Vive les vacances !
Maintenant que les restrictions sanitaires sont levées, les vacances sont impatiemment attendues. Mais ceux qui prévoient de se rendre à leur lieu de vacances en avion sont frustrés par le chaos qui règne dans les aéroports.
Valises perdues. Vols annulés. Et des passagers perturbés !
Des difficultés rencontrées par manque de personnel qualifié dans les aéroports pour faire face à la récente augmentation du trafic de passagers puisque le marché actuel enregistre les volumes les plus élevés de passagers au cours des derniers mois.
Si aujourd’hui l’expérience des voyages se présente ainsi, qu’en était-il il y a un siècle ?
Premier vol régulier !
Le 25 août 1919, des pilotes militaires de la Première Guerre mondiale effectuent le 1er vol international régulier sur AT&T, le précurseur de la British Airways. Un Londres-Paris dans un avion conçu à l’origine pour la Première Guerre mondiale, propulsé par un moteur Rolls-Royce à piston, avec à bord seulement 2 passagers, le pilote, le lieutenant Bill Lawford, et le journaliste George Stevenson-Reece.
De la phobie de prendre l’avion, les civils se sont mis petit à petit à l’adopter et on est passé à 14 passagers dans les années 30. Comme le souligne Paul Jarvis, auteur du livre British Airways : « Bien qu’il y ait eu des vols réguliers et que l’aviation se soit développée, elle était encore, avant la Seconde Guerre Mondiale, un mode de transport mineur et principalement réservé aux nantis ».
Des anecdotes dans l’air !
A commencer par les sièges : l’endroit le plus sûr se trouve à l’arrière. Comme quoi, la Business Class n’est pas sécurisée !
Et que dire de la fameuse boîte noire qui n’est, bien entendu, pas noire mais rouge ou orange et comporte des bandes réfléchissantes, utile lors d’éventuelles recherches.
Quant à la quantité d’oxygène prévue dans les masques lors d’une dépressurisation, elle couvre juste 15 minutes. Autant faire vite pour descendre !
Et qu’en est-il du Club des 10 000 ? Le nom donné par les hôtesses aux voyageurs qui tentent de faire l’amour a 10 000 mètres d’altitude, devant vérifier les toilettes toutes les 15 minutes. Un fantasme qui toucherait un vol sur cinq !
Autre anecdote concerne la compagnie d’Ouzbékistan qui, depuis 2015, pèse les passagers avec leurs bagages à main, avant de monter à bord, pour mesurer la masse totale de l’avion à son départ.
Il est agréable de privatiser l’avion ! C’est ce qui arrive à Chris O’Leary en janvier 2015 sur un vol retardé de Cleveland à New-York. Au moment où tous les passagers se dirigent vers d’autres compagnies, la passerelle est redéployée pour accueillir à bord un et un seul voyageur qui a tweeté : « No, I’m not joking. I’m the only one on this plane » !
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